Boca de Tambor
BIOGRAPHIE
L’idée de réunir des chanteuses et chanteurs d’horizons différents autour de percussions est à priori inédite dans l’histoire du disque.
Conçu et réalisé par le percussionniste d’origine brésilienne Silvano Michelino, Boca De Tambor est une suite de duos associant des chants dans différentes langues avec toute une variété de percussions.
SILVANO MICHELINO est originaire de Sao Paulo mais parisien d’adoption depuis 1984, et percussionniste depuis toujours. Il a joué avec des grands noms de la scène brésilienne et internationale : Paulo Moura, Marlui Miranda, Ulisses Rocha, Tete Espindola, Chet Baker, Ray Lema, Lokua Kanza, Cesaria Evora, Zachary Richard, Mario Canonge, Henri Salvador…
Arrangeur, producteur et compositeur, il a écrit pour le cinéma, le ballet, la publicité et l’illustration musicale. En 2001, son groupe Tupi Nago a remporté le Kora Music Awards, la plus prestigieuse récompense de la musique africaine dans la catégorie “Diaspora d’Amérique Latine”.
MÛ MBANA est à la fois chanteur, poète, compositeur et multi-instrumentiste. Né en Guinée Bissau, il a grandi dans un monde imprégné par la musique, à travers notamment les chants religieux des peuples Brame et Bidjugu. C’est une musique spirituelle et poétique que Mû Mbana propose, une musique portée par sa voix de velours et les sons des instruments traditionnels, comme le Simbi et le Tonkorongh.
Il a déjà collaboré avec de nombreux artistes comme Selva de Mar, La Locomotora Negra, Manu Dibango, Simão Felix, Rosa Zaragoza, Lula Pena, Jurandir Santana ou Fabiana Cozza. Il alterne aujourd’hui projets solos et collaborations, comme le Nua Trio (avec Javier Colina et Jesus Mañeru), le duo Mû & Sasha (avec la violoncelliste israélienne Sasha Agranov), le projet Mornas Ku Nghuni Nghunidúras avec Cristobal Montesdeoca, ou encore le groupe Colectivo BDB.
TAL BEN ARI – A.K.A- “TULA” est une auteure et chanteuse originaire de Tel Aviv qui explore aussi bien le jazz, la soul, le folk méditerranéen que les chansons en hébreux. Arrivée à Barcelone en 2005, elle commence à travailler au sein de différentes formations dont le renommé quartet vocal cubain Gema, le groupe de musique traditionnelle de la Méditerranée Asikides ainsi que le groupe aux influences balkaniques Los Moussakis. Elle chante également dans le groupe électro Man Ex Maquina et participe au projet mondial Playing for Change Band. Son premier album, « Sheela », est une fusion de toutes ses expériences musicales, avec 5 langues différentes chantées, des musiques traditionnelles et modernes….
D’origine néerlandaise et américaine, NATASCHA ROGERS est aujourd’hui installée à Paris et participe à de nombreux projets tels que les Zap Mama (world), Gérald Toto (pop world), Tom Frager (variété reaggae), Bailongo (salsa), BEN1 (chanson métissée), Raphaële Atlan Quintet (jazz). C’est à Bordeaux qu’elle côtoie ses maîtres de
la percussion afro-cubaine, Jean-Marc Pierna et Olivier Congar. Durant ses voyages à Cuba, elle participe à différents stages de musique aux côtés de Maximino Duquesne, Alberto Villareal, Ernesto Gatel « el gato »….., s’imprégnant ainsi de cette « culture-passion ». Elle s’inspire des musiques et des danses du monde (afro-cubain, afro-americain, mandingue…) pour les mettre au service d’une musique plus contemporaine en osmose avec son époque.
Percussionniste et danseuse, MELISSA HIÈ est une des musiciennes du groupe Benkadi de Bordeaux. Formée à l’âge de neuf ans par son père aux instruments traditionnels burkinabé tels que le balafon et le bara, elle optera finalement pour le djembé et intègre plusieurs formations en tant que percussionniste. Passant de la pop à l’électro, elle affectionne ces mélanges inattendus. Afin d’enrichir son jeu, elle commence à jouer sur les congas en ayant son propre style reconnaissable. Influencée par les différentes techniques de ces instruments, elle développe une approche mélodique de la percussion.
MATTEO MICHELINO est guitariste, chanteur, compositeur et arrangeur. Ses influences oscillent entre musiques actuelles, jazz et musique brésilienne, de par son héritage paternel. Il se produit au sein de différentes formations et collectifs, compose pour des séries et documentaires et travaille actuellement sur deux projets personnels : le groupe Três é Demais, qui pioche ses influences dans la musique populaire brésilienne et le jazz fusion, et un nouveau projet, un trio dont les lignes directives sont les harmonies vocales, avec des compositions pop/folk teintées de jazz et de world music.
Comédienne, chanteuse et danseuse d’origine italienne, MARIA LAURA BACCARINI commence sa carrière dans le théâtre musical. En 2004, sa rencontre le violoniste et compositeur Régis Huby donne vie à deux projets discographiques : « Furrow – A Cole Porter Tribute et All Around », une création originale sur des textes de Yann Apperry. En 2011, ils créent ensemble « Gaber, Io e le Cose », un duo violon-voix autour du répertoire du chanteur, poète et dramaturge italien Giorgio Gaber. Vient ensuite « Waiting For The Night to Smile », fruit de son amour pour la musique de Stephen Sondheim, qu’elle partage avec la chanteuse Stephy Haik, et les pianistes Stephan Oliva et Bruno Angelini. En 2017, elle participe au projet Europa Oslo avec l’ONJ (Orchestre National de Jazz).
Chanteuse brésilienne, VANESSA MORENO s’est fait connaître notamment par son duo avec le bassiste de génie Fi Marostica. Voix et basse, une formule inhabituelle et improbable mais qui fonctionne à merveille grâce aux multiples talents de ces deux musiciens, couple dans la vie. Ils ont deux albums au compteur : « Vem Ver » et plus récemment « CoresVivas », avec exclusivement des compositions de Gilberto Gil.
LENA WOODS est aujourd’hui chanteuse et harpiste électrique au sein du groupe de rock Nobody’s Cult dont le premier EP « Echoes from the temple » est sorti en 2017. Harpiste classique et celtique de formation, elle aime amener la harpe là où on ne l’attend pas, ce qui lui a permis d’aller représenter son instrument au Festival International de harpe au Paraguay, ou encore de jouer pour l’anniversaire des harpes Camac. Parallèlement, elle est aussi chanteuse dans les Respect Sixters, groupe hommage à Aretha Franklin. Ses influences vont de Chris Cornell à Grace Slick en passant par Eddie Vedder et Janis Joplin !
MATHIAS DUPLESSY compte trois albums à son nom et a participé à une trentaine de musiques de films. Il accompagne comme guitariste les artistes de la scène française et internationale : Sophia Charaï, Bevinda, Monica Passos, Nico Morelli, Dikes, Omar Pene, Ameth Male ou Sarah Alexander. Depuis une dizaine d’années, il pratique aussi le khöömii, chant diphonique mongol et le morinkhuur (vièle mongole). Il privilégie aujourd’hui ses propres projets comme Duplessy et les trois violons du monde, où il est accompagné de Guo Gan, joueur chinois de erhu (vièle chinoise), Sabir Khan, joueur indien de sarangi (vièle du Rajasthan) ainsi que du musicien mongol Enkhjargal Dandarvaanchig (ou Enkh Jargal) pratiquant le morinkhuur (vièle mongole) et le chant diphonique mongol.
FABIANA COZZA est la porte-parole de la samba « Paulista ». En douze années de carrière et deux albums, Fabiana Cozza a conquis la scène brésilienne qu’elle a partagé avec de nombreux artistes comme João Bosco, Chico César, Zimbo Trio, Jair Rodrigues, Zé da Velha et Silvério Pontes, Francis Hime, Dona Ivone Lara, Ivan Lins, Nei Lopes, Almir Guineto, Leci Brandão, Orquestra Jazz Sinfônica. Aujourd’hui, les plus célèbres de ses compatriotes, comme Chico César, Francis Hime, João Bosco et Ivan Lins s’accordent tous à dire que Fabiana Cozza est une des interprètes les plus expressives de la scène brésilienne actuelle, la comparant à Elizeth Cardoso ou Clara Nunes.
LUCIANA SOUZA est brésilienne et installée à Los Angeles. Son travail transcende les frontières traditionnelles des styles musicaux. Son dernier album, « Speaking in Tongues », est une brillante collaboration avec le guitariste béninois Lionel Loueke, l’harmoniciste suisse Gregoire Maret, le bassiste suédois Massimo Biolcati et le batteur américain Kendrick Scott. Parmi ses collaborations, on peut citer Herbie Hancock, Paul Simon, James Taylor, Bobby McFerrin, Maria Schneider et Danilo Perez. Mais aussi Bach Akademie de Stuttgart, Boston Symphony Orchestra, Brooklyn Philharmonic, Nova York Philharmonic, Atlanta Symphony Orchestra, Los Angeles Philharmonic, Los Angeles Chamber Orchestra et American Composers Orchestra…
CHICO CESAR est incontestablement un des piliers de la musique populaire brésilienne actuelle. En 1991 il forme le groupe Cuscuz Clã et commence à se produire à Sao Paulo. En 1995 il sort son premier album « Aos Vivos » et son premier livre « Cantáteis, cantoselegíacos de amizade » (ed. Garamond). En mai 2009, il devient président de la Fondation culturelle John Person (Funjope). De 2011 à 2014 il est Secrétaire de la Culture de l’État de Paraíba. En 2015 Chico lance son nouvel album, Estado de Poesia.
MARCELO PRETTO, musicien et chanteur populaire autodidacte, est passé maître dans l’art de la percussion corporelle notamment auprès d’Antonio Placer et de Meredith Monk ; il incarne une beat box à lui tout seul ! Multi instrumentiste, chanteur à la voix de basse digne des plus grands, il participe à l’aventure musicale du groupe de percussions corporelles de renommée internationale Barbatuques et a été reconnu en 2003 comme l’un des cinq meilleurs interprètes de l’année, primé lors du Premio Visa MPB, le plus important Festival de Musique Populaire du Brésil.
PORTIA SOLANI MANYIKE, d’origine sud-africaine, a partagé sa vie entre son pays, le Brésil et le Mexique. Elle est la chanteuse de la revue Le Roi Lion avec qui elle est en tournée mondiale depuis quelques années. Elle est également connue en France avec un répertoire de jazz vocal autour de standards et traditionnels Sud-Africains.
YOALIS ARCE est une chanteuse, rappeuse, percussionniste et danseuse cubaine installé à Nantes où elle travaille avec son groupe Organic Soul. Leur album Out of Control a été playlisté et chroniqué en Belgique, USA, Japon, Hollande et Espagne…
MARTHA GALARRAGA a intégré de 1990 à 1998 le Conjunto Nacional Folklorico de la Havane où elle a chanté et dansé tous les rythmes traditionnels et populaires. Son départ de Cuba l’amène en Allemagne où elle va travailler à ses premières productions musicales. En 2000, sa rencontre avec Omar Sosa, que Martha ne cessera de qualifier de merveilleuse sur le plan musical et humain, l’amènera sur toutes les grandes scènes internationales. Elle a également effectué un projet musical avec l’Orchestre Philharmonique à l’Opéra Bastille à Paris. Martha prépare actuellement son nouvel album Boléro Martica y su Galarumba. Les racines musicales de MAÏA BAROUH, chanteuse, flûtiste, et fille de Pierre Barouh, s’étendent entre Tokyo et Paris. Après s’être fait un nom au Japon, (cinq albums entre 2004 et 2014), elle décide de se faire un prénom en France. Au cours de l’hiver 2015 elle sort l’album Kodama (« Échos ») inspiré par le traumatisme de Fukushima, associant chants traditionnels nippons, compositions personnelles et sons électro.
ZÉ LUIS NASCIMENTO, percussionniste brésilien virtuose, est originaire de Salvador de Bahia. En tant que soliste et assistant à la direction musicale, il enchaine les tournées mondiales avec le ballet folklorique de Bahia. A son arrivée en France en 1996, il s’ouvre aux styles des percussions orientales et occidentales, et élabore alors un vocabulaire rythmique mêlant des instruments très variés qu’il rassemble dans un discours musical d’une grande cohérence. Parfois sur scène ou en studio, il collabore avec des artistes comme Titi Robin, Mayra Andrade, Ayo, Césaria Evora, Grace & the Spiritual Riders, Jean-Luc Ponty, Al Di Meola, Sixun, Tania Maria, Lokua Kanza, Oumou Sangare, Tété, Souad Massi, Vladimir Cosma, Michel Legrand, Céline Rudolph, Jaques Morelenbaum, Georges Moustaki, entre autres.